Les ruches ont étés réunies en bordure d’un bois et a proximité des plantations (ici ce sont des courgettes, aubergines, melons et jachère fleurie). Favoriser une zone non humide et légèrement ombragée. Les entrées devront être orientées à l’est.
Elles ont été surélevées afin de faciliter le travail et les éloigner de l’humidité du sol.
La ruche (1) est construite en bois à des dimensions standard. Le corps de ruche est consacré à l’élevage et au stockage du miel nécessaire à la colonie. Les hausses (2) contenant les cadres (3) reçoivent le surplus de production. Un toit recouvert d’une tôle protège l’ensemble de la pluie.
Récolte du miel
Les premières ont eu lieu en juin et juillet, elles concernent le miel de courges et melons, très clair et d’un parfum subtile.
Pour récolter, on choisit une belle journée avec une température assez chaude permettant aux abeilles de s’éloigner des ruches… On commence par enfumer (4) légèrement pour ‘calmer’ l’essaim. Puis on retire les cadres de la hausse, un à un, en prenant soin de « balayer » les abeilles qui restent accrochées.
Désoperculation
Après avoir transporté avec soins les hausses et les cadres dans une pièce réservée à la préparation du miel, on procède à la désoperculation : c’est à dire que la pellicule de cire est enlevée avec un couteau assez chaud. Plus tard, cette cire sera fondue à la vapeur dans une chaudière spéciale.
Extraction du miel dans la centrifugeuse
Les cadres sont placés verticalement dans l’extracteur qui, utilisant la force centrifuge, va permettre au miel d’être projeter en dehors des alvéoles et de ruisseler sur les parois.
Le miel, liquide à la sortie des rayons, va progressivement se solidifier à l’exception du miel d’acacia, ou de courges et melons.
Le miel ainsi récolté est conservé et stocké dans un récipient en inox de contenance variable qui, en une huitaine de jours, dans une ambiance à 25 – 30 °, permet la décantation du miel. afin de laisser le temps au miel de rejeter vers la surface les bulles d’air emprisonnées par la centrifugation et les petites impuretés que les filtres n’ont pas pu retenir.
Bonjour,
fasciné par le métier d’apiculteur,et encore plus après le reportage des racines et des ailes sur ce couple d’apiculteur dans les Sévénes qui conserve un rucher d’abeille noir.Vos photos sont splendide.
bonne continuation