Le pays Dogon se situe à l’est du Mali et empiète sur le territoire du Burkina-Faso. Sa superficie s’étend sur près de 30.000 km2, essentiellement sur un vaste plateau de grès coupé par la falaise de Bandiagara.
Cette région fut peuplée dès le IIIème siècle avant JC, par une civilisation ancienne baptisée Toloy du nom du village proche. Ce sont des chercheurs qui ont découverts des traces dans la région de Sanga.
Au XIème siècle, une nouvelle population s’installe, les Tellem. On retrouve aujourd’hui la trace de leur habitat, construit essentiellement dans la falaise de Bandiagara. La taille et la situation (accrochés dans la paroi) de leurs abris laissent à penser que les habitants étaient très agiles et n’étaient pas très grands.
Cette population d’agriculteurs et de chasseurs disparurent vers le XVIème siècle, chassés par les incursions de guerriers Mossis et Songhaïs.
La dernière vague de population du Mali, les Dogons, se sont vraisemblablement installés vers le XIIIème siècle en provenance du Mandé (ouest de Bamako) et du Burkina-Faso. Les habitants refusant de se convertir à l’Islam, ils se réfugièrent dans la falaise.
Les villages Dogons sont répartis tout le long de la falaise, l’habitat est réalisé en torchis (Bankos) et les conflits internes de chaque villages sont réglés par un conseil d’anciens qui se réunissent dans des togunas (grande cases à palabres). Le togunas est à la fois un lieu de rencontre et un tribunal, c’est également l’endroit où se transmet le savoir et ce lieu joue un rôle essentiel dans la société Dogon.
Aujourd’hui encore, le mythe Dogon sur la création du monde est partagé par de nombreuses peuplades du Mali, mais également du Togo, du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Niger.
l’histoire fait vivre